Romans
A Paris, en 1907, Noël travaille pour une agence de détectives. Reclus dans sa chambre, Marcel Proust, futur romancier, se distrait en élucidant les faits divers de l'époque (adultères, crimes, vols, etc.) avec son jeune ami. ©Electre 2016
Un Français récemment installé dans la campagne sicilienne y a reconstruit une maison durant plusieurs mois. Un matin, il rencontre son voisin Rosario, un paysan sicilien. Ce dernier lui raconte sa jeunesse et ses aventures. Enrôlé dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé au front en Grèce puis déserte pour retrouver son île natale. ©Electre 2016
Une dame agée, propriétaire campagnarde, est dépossédée de ses biens par sa belle-famille.
Josephine s'eprend d'un musicien tandis que se deroule le concerto pour clavecin en re mineur de Bach.
Martinique. L'histoire d'amour entre la veuve Lucas, une femme de ménage métisse et un jeune barman.
La vie quotidienne d'une jeune infirmière visiteuse, dans les années 1980, en Charente-Maritime. Un récit fait de la vie, de la souffrance et de la mort des humbles, chronique d'un petit monde en voie de disparition où l'on croise pêcheurs, ostréiculteurs et paysans. Catherine Lépront, qui a déjà une vingtaine de livres à son actif, nous donne à lire un roman d'une rare sensibilité, où les visites de l'infirmière nous font pénétrer dans l'intimité d'une humanité bigarrée et savoureuse, touchante et fascinante.
Catherine Lépront, sur le fond atroce de la guerre d’Algérie, dessine deux très beaux portraits d’hommes nobles et pacifiques. Elle poursuit là une quête littéraire et politique sur les préjugés, sur la liberté, sur les contraintes auxquelles les êtres sont soumis et peuvent parfois échapper. Ce roman est habité par une grande force poétique, une lucidité politique et une finesse psychologique.
Jean, dit Jeannot, est né en France en 1939. De son enfance, marquée par la pendaison de son père, à son engagement en Algérie, les événements de son existence accidentée vont l'amener peu à peu à perdre pied avec le monde réel et à perdre la raison. Leur mère morte, Jeannot et sa soeur l'enterrent dans leur maison. Dès lors, Jeannot fait corps avec le plancher, jusqu'à y mourir.
Après une rupture douloureuse, la narratrice décide de travailler dans une ferme des Grisons. Elle vit dans la maison de ses grands-parents où, plongée dans la solitude, elle s'adresse à celui qui l'a quitté ainsi qu'au fantôme de sa grand-mère tout juste décédée. Dans ce quotidien empreint de mélancolie, les objets ont aussi une âme. Le récit est émaillé de mots de dialecte romanche.
Mme Paoli, muette et douloureuse, passe ses journées au fond d'un grand fauteuil rouge a compter les heures qui la séparent du retour de son fils Salvador. Depuis ce fatidique 18 octobre où elle fut prise en flagrant délit de vol chez l'épicière, Mme Paoli cultive un silence mi-coupable, mi-vindicatif.
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