Canada
Selon l'auteur, le Québec n’a pas à rougir de sa parlure bâtarde, ni de ses barbarismes ni des coutures et des triturations qu’il inflige au français : bâtardes, toutes les langues le sont. Dans cette synthèse éclectique, aux frontières de la littérature, de la linguistique et de la philosophie, l’auteur propose de concevoir désormais le rapaillement et la métisserie de la langue québécoise comme des ferments de son devenir créole. Radjoul Mouhamadou nous amène à revisiter notre rapport à la langue et l’identité.
Au Québec, la question nationale ne cesse d’alimenter le débat public. Tantôt elle se heurte aux idéologies dominantes, tantôt elle les épouse. Mais comment s’est donc constituée l’image que nous avons de notre société et de ce qu’elle devrait être ? Pour répondre à la question, il faut replacer le cas particulier des Québécois dans le phénomène global du nationalisme. C’est ainsi que Philippe Reid met à contribution dans cet essai la pensée française issue de la Révolution, de même que l’idéologie élaborée en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Le Québec est, jusqu'à nouvel ordre, une simple province, et les Québécois sont des provinciaux. Dans ce recueil de textes, qui fait suite à ses Chroniques d'un temps loufoque, François Ricard nous fait prendre conscience des avantages qu'il y a à vivre dans une province et à ne pas se trouver aux commandes du monde, ne serait-ce que la possibilité de voir celui-ci d'un peu loin, donc de le critiquer plus librement. Mettant à profit ce recul favorable à la réflexion, il nous invite à nous pencher sur des questions qu'on évite le plus souvent : Qu'est-ce qu'être moderne aujourd'hui? L'anti-intellectualisme est-il le fléau que l'on dit dans notre société? Le français est-il en voie de devenir une langue obsolète, même - et surtout - en France? La littérature québécoise - pour peu qu'elle existe - serait-elle l'avenir de la littérature française? Le salut peut-il passer par la poésie?
À la découverte du Montréal yiddish
Enfant élevé sur la terre paternelle à Chicoutimi, Alphonse Riverin se passionne pour la politique, mais la Providence, comme il aime la nommer , lui tracera un tout autre chemin. Le futur président-fondateur de l’Université du Québec empruntera, tout au long de sa vie, des sentiers inconnus qui le mèneront toujours plus loin, pour satisfaire un besoin intrinsèque de connaissances et de dépassement. Du sillon à la gerbe, un témoignage unique, livré en toute simplicité par un homme de tête et de cœur.
Toute la généalogie de ce coin de pays est narrée, depuis ses premiers occupants, venus d'Asie par le détroit de Béring, jusqu'aux "mangeux de morue" d'aujourd'hui, en passant par les Micmacs dont la Gaspésie fut longtemps le royaume, et les Vikings qui vinrent y pêcher il y a 1500 ans, sans oublier Cartier et les Français qui en prirent possession (...), ni les Robin, ces marchands jersiais qui y établirent leurs comptoirs pour y vendre les pêcheries aux Anglais.
Cette biographie romancée de William Lyon Mackenzie King raconte la vie étonnante de cet homme secret et déroutant qui a gouverné le Canada pendant prés d'un quart de siècle. L'ancien premier ministre est mort en 1950, mais c'est seulement après la divulgation de son journal personnel que le public a découvert ses curieuses obsessions et son étrange passion pour le spiritisme. 1987.
Vous êtes peut-être descendant de l'un des Patriotes de 1837-1838. Dans la seule province de Québec, des centaines de milliers de personnes descendent en ligne directe d'un authentique Patriote. Malheureusement, vous ne le savez probablement pas ... Nos manuels d'histoire sont forts discrets lorsqu'ils touchent cette période de notre vie nationale où nos ancêtres, les patriotes de 1837-38, se sont illustrés.
Une romancière et un journaliste ont repris, pour leur compte, l'enquête sur le comportement de Pierre Sévigny dans l'affaire Munsinger. Sévigny, ex-ministre associé à la Défense, a été accusé d'avoir trahi son pays en livrant des secrets militaires à une supposée espionne venue d'Allemagne, Gerda Munsinger.
Rubin démontre de manière percutante à quel point Harper a fait fausse route avec son programme économique. La mutation des marchés de l'énergie aux États-Unis - où la production augmente en flèche alors que la demande baisse - et ailleurs transforme rapidement le rêve de Harper en cauchemar économique. Les rapports étroits entre l'industrie de l'énergie et le milieu des affaires et de l'investissement, qui avaient propulsé le dollar canadien à des sommets inégalés, entraînent dorénavant sa dévaluation. Malgré l'incertitude causée par la chute des cours du pétrole, Rubin croit que le Canada possède la clé pour s'assurer un brillant avenir. Ces mêmes changements climatiques qui nous empêcheront de consommer une bonne partie du carbone produit au pays pourraient aussi augmenter la valeur d'autres ressources : notre eau et notre territoire.
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