Nouvelles
A travers l'évocation des lieux et des expériences qui ont marqué son enfance, la narratrice aborde la difficulté de s'affirmer dans le monde des adultes
Transcriptions de conversations courageuses, traversées subjectives, incarnations du désir en action, décalages ou fragments d'origines, les Voluptés de Marianne Apostolides sondent la vie - cette trame qui se tisse - comme une perpétuelle mise en scène. Ces neuf récits jouent le jeu de l'oeuvre littéraire, cherchant au passage à « connaître le fin fond de l'histoire », celle d'un adultère, d'une première fois, ou celle du père et de son enfance troublée par la guerre. Voluptés ou la réalité de l'écriture de soi explore intelligemment la place qu'occupent le langage et le désir au sein de nos existences. Aspirant à devenir « pur plaisir », Marianne Apostolides se laisse aller au récit comme glisserait un vaisseau de vérité absolue.
Un homme, qui vient juste de mourir, s'échappe de son corps pour suivre les préparatifs de son enterrement et les réactions de ses proches.
Ces récits, qui font partie des écrits de jeunesse d'Hubert Naquin, permettent de mesurer la progression de son activité littéraire. On y entrevoit la constitution de l'univers imaginaire de l'un des plus grands écrivains de la littérature québécoise.
La nouvelle Le mentir-vrai, qui donne son titre au recueil, est un texte capital qu'Aragon considérait comme une sorte d'art romanesque. Il y évoque ses années d'enfance en mélangeant fiction et réalité. Au total, vingt-huit nouvelles qui font briller toutes les facettes du style, de l'imagination, de l'humour et du drame. ©Electre 2019
Un recueil de trente nouvelles sur l’art de vieillir, de « se laisser porter par le temps ». Une galerie de personnages qui ont « passé l’âge », ce qui ne les empêche pas d’être étonnants, parfois drôles et souvent imparfaits. Gilles Archambault sait faire ressortir, sans jamais forcer le trait, l’inattendue richesse de chacun des instants qu’ils traversent.
Cent trente-cinq "instantanés de l'esprit et du coeur". Dans l'intimité de la mélancolie d'un homme vieillissant qui évoque ses expériences de mari, de père, d'amant, sa relative solitude, sa recherche de la sérénité entre nostalgie, lucidité et amertume; sans compter diverses bouffées de violence imaginaire. Dans quelques instantanés, ce sont des femmes qui ont la parole. Gilles Archambault? Un bienheureux de la désolation et un écrivain qui a le don de composer de petites musiques de crépuscule.
Comment vivre quand on a découvert que la vie c'est le passage du temps, la fuite des désirs, l'approche du silence ? ... Telle est la réflexion qui traverse ce recueil de nouvelles.
Les lecteurs découvriront dans ces « cent récits très brefs », sortes de poèmes narratifs dépouillés et concentrés à l'extrême, une autre facette de l'art de Gilles Archambault, que ses ouvrages précédents annonçaient mais qui atteint ici un degré d'accomplissement inédit : sa maîtrise de l'ellipse, de l'allusion, du non-dit ; son habileté à suggérer des mondes et des destins à travers quelques phrases toutes simples, où il s'agit, sans s'occuper de l'accessoire, de s'en tenir à l'essentiel d'une situation, d'un personnage, d'un souvenir.