Philosophie
Testament intellectuel dans lequel F. Nietzsche présente ses ouvrages ainsi que sa pensée, à savoir la dénonciation de l’état de nature et des propositions politiques.
Résumé en cours
A travers la figure emblématique de David Strauss, Nietzsche attaque vigoureusement, et avec ironie, les philistins de la culture allemande. Il distingue la Kultur de l'homme instruit et la Bildung qui est le propre de l'homme cultivé. Pour lui, la culture implique l'idée de sens critique et la Bildung est ce qui permet à l'homme d'échapper aux déterminismes biologiques et sociaux.
Dans ce court texte qui réfléchit les derniers rayons de la lumière déclinante de nos idéaux, Nietzsche ausculte nos anciennes idoles. C'est toute l'histoire de la philosophie qui est ainsi passée au scalpel, et qui tombe parfois en mille morceaux. L'humour le dispute ici à la sévérité - cruauté de bon aloi.Au carrefour de la métaphysique et de la morale, le Crépuscule des idoles interroge les notions fondamentales de la philosophie, telles que la raison, la volonté, la vérité.Le dossier- l'architecture de l'oeuvre- l'auteur et le contexte- chronologie- thèmes et problématiques de l'oeuvre- glossaire
Avec le gai savoir, Nietzsche nous fait part de ses pensées pour vivre gaiement tout en étant conscient. Plusieurs de ses thèmes majeures sont abordés dans cette oeuvre, notamment l'art, la mort de Dieu, l'avénement du nihilisme occidental, l'instinct du troupeau, l'éternel retour etc. Ses textes clairvoyants gonflés par le lyrisme et de nombreuses métaphores (parfois difficiles à assimiler) ont un but ambigu : nous faire réfléchir, débrider notre réflexion, mais Nietzsche nous met en garde contre toute idée d'appropriation d'une pensée, sa doctrine - qui n'en est pas une - ne peut en aucun cas être appliqué.
Dans ce texte publié pour la première fois en 1881, Nietzsche critique les morales altruistes, et plus précisément la morale chrétienne, en mettant en oeuvre la méthode généalogique. En dénonçant le système contraignant de pratiques morales créé par l'homme et qui est devenu comme une seconde nature, il s'attaque notamment à Platon et Schopenhauer.
"Ce livre est, pour l’essentiel, une critique de la modernité - sans en exclure les sciences modernes, les arts modernes, ni même la politique moderne. Il contient aussi les indications sur un type opposé, aussi peu moderne que possible, un type aristocratique, qui « dit oui ». Dans ce sens ce livre est une école du gentilhomme, en prenant ce mot dans un sens plus intellectuel et plus radical qu’on ne l’a jamais fait."
Analysant l'histoire d'un triple point de vue -monumental, antiquaire et critique- ces réflexions esquissent les thèmes majeurs de l'oeuvre à venir : la lutte contre "la maladie de civilisation", le nihilisme, le contentement de soi...
Un poème philosophique qui dénonce les valeurs millénaires de la morale établie issue du christianisme.
Publié en 1872, cet essai analyse les processus de création selon deux voies explorées par les Grecs, l'apollinien et le dionysiaque. D'un côté le monde imaginaire et idéal, où la beauté des formes conduit à une perception de l'immuable, de l'autre la folie destructrice, qui entretient un lien intime avec l'acte créateur. ©Electre 2023