Poésie
Ceci n'est pas un journal. Ceci n'est pas un meurtre, ni un viol, ni une bouche. Surtout pas un rêve ou une fantaisie. Nous sommes en poésie, les visages se multiplient au même rythme que les corps, la vie, les plaies et toutes les fleurs dehors: cela défile, cela est vrai. Sophie Bienvenu parle d'amour. Première incursion de l'auteure dans la forme poétique, ce recueil au sens propre s'impose comme une radiographie des passions. On tourne autour, on s'irradie pour mieux apercevoir le squelette des verbes Aimer, Fuir et Prendre. « Je ne suis pas le genre de fille / à me protéger de la pluie ». Ceci n'est pas de l'amour. C'est l'orage qui nous hante et l'éclaircie autour.
Des poèmes évoquant la mort et le temps qui passe ainsi que trois récits en prose inspirés par des êtres chers à l'auteure.
Une évocation poétique de la nature, de l'amour, du temps qui passe et des observations de l'auteur sur le monde qui l'entoure.
Je peux affirmer aujourd'hui que je t'ai aimée bien que tu fusses à des kilomètres de moi. Ah si le monde était aussi compliqué qu'on veut bien le dire ! Mais tout est limpide et l'esprit appartient au délire. Alors je t'ai détestée calmement parce que tu étais à des kilomètres de moi et que tu me poursuivais jusque dans mes regards. Ah si les regards étaient des sourires. Mais les regards sont remplis de pensées limpides et débordent du regard des autres qui vous regardent, et, les yeux dans les yeux, je t'aime encore.
Une ode aux esprits singuliers et solitaires, ainsi qu'à la vie qui persiste à la marge des foules déshumanisées. ©Electre 2023
Une lettre d'amour adressée par l'écrivain au Christ d'avant l'Eglise chrétienne, lavé de tout dogmatisme, dans laquelle l'auteur veut toucher le lecteur sur la fragilité du divin.
Un texte qui traite du monde végétal et de l'être humain.
Le pere du narrateur est atteint de la maladie d'Alzheimer.
L’écriture fragmentaire de La muraille de Chine s’inscrit dans la continuité de La nuit du coeur, une muraille qui n’est autre que celle du langage que Christian Bobin combat depuis toujours, la fissurant de l’intérieur avec la simplicité du coeur, la sapant avec la violence de la beauté et la fulgurance du silence.
Ces images poétiques sur la recherche de l'âme sont glanées auprès de personnes croisées dans une maison de retraite, un bistro, la gare du Creusot, avec comme références sous-jacentes les Pensées de Pascal ainsi que des artistes tels que Rimbaud, Matisse ou encore Hokusai